La volage.

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Une rose a poussé,

ses pétales se sont ouverts.

Ses feuilles se sont exaltées,

tout le monde l’a découverte.

De couleur elle souriait,

de parfum elle frimait.

Dans les pâturages,

elle voulait s’élever. 

Elle était unique,

elle était sauvage.

Insouciante et légère,

inconsciente et volage.

Elle se permettait de vibrer,

en l’absence de son compagnon.

Elle avait l’audace,

de tromper le vent.

Elle voyait la liberté,

comme un droit inné.

Elle voyait les rêves,

comme une obligation sacrée.

Unique, un peu trop sauvage,

la solitude la gagnait dans les verts pâturages. 

La différance l’asphyxiait, 

l’admiration finit par l’étouffer.

Elle se dit que peut-être, elle pourrait galoper.

vers d’autres ailleurs,

parmi d’autres comme elle,

parmi d’autres fleurs.

Elle avait beau être belle,

elle avait beau être  Celle,

ce qu’elle désirait  à présent,

c’était un  pareil compagnon !

Les racines arrachées,

impossible de galoper.

Les racines arrachées,

plus moyen de vibrer.

Ne lui reste, alors,

qu’à s’étendre et ramper.

Ainsi,  malgré les maux et les blessures,

la volage continue de rêver en regardant l’azur! 

Djida Cherfi 25/04/15.

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