«Tu vois la vérité et tu voudrais la faire éclater?…Tu
ferais mieux de la fermer sous peine d’être lynchée!! Retiens-toi comme moi je
le fais, ou deviens hypocrite comme tous ceux dont tu es entourée…»
« Ah, bon ! Et si je me coupais la langue… ?»
Dans mes pensés les plus obscures,
J’ai pris la plus sombre des décisions.
Comme une sorte de longue cure
J’ai décidé de faire « abstraction ».
J’en suis arrivée à un point où ça n’a pas été trop dur
Que de prendre une partie de moi et d’en faire l’ablation.
J’ai choisi de me séparer par résignation et à mes
dépends,
De ce « cancer » très actif
qui s’excite et qui répond.
Il est devenu pour moi urgent
De remettre dans mon coffre au trésor
Cette « chose » qui n’est que
d’argent,
Et d’en extraire ce qui est d’or.
J’ai décidé dans mes pensés les plus tristes,
De me retenir… m’abstenir là où, d’ordinaire, je
résiste !
« Ce
poème est dédié aux personnes ayant, tout au long de leur vie, été les martyres
de gens insensibles et malveillants. À ces personnes, je dis de se débarrasser
du mal qui les ronge. Détachez-vous–en! Rendez
ces souffrances à ceux qui vous les ont infligées ; rendez leur ce malheur
que vous n’avez pas mérité ! Rendez leur dû à ceux qui vous ont affligé et,
vivez… ! Accrochez vous à l’avenir ; foncez dedans ! Vivez et,
n’oubliez pas de regarder derrière en pensant au passé comme à une grande
institution, qui vous aura appris à mieux apprécier la vie grâce à ce trésor
inestimable ; l’acquisition de grandes valeurs humaines et, d’une
sensibilité sans pareil au prix de vos chagrins et de vos larmes.»